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Variété Croate: Igor Cukrov |
Le but de ce voyage, est de faire une découverte de la Croatie, pays que nous ne connaissons pas. La barrière de langues nous fait soucis, mais on espère y arriver avec un peu de travail.
Départ 6 Juillet 9 heures pour notre voyage en Croatie. Passage par la Suisse et après avoir fait une halte pour manger au col du Simplon, nous traversons l'Italie par l'autoroute jusqu'à Trieste, il est 20 heures, et nous passerons la nuit sur une petite aire au bord de l'eau. La traversée du pays fût rapide car ce n'étais pas le but du voyage. Nuit calme, et au petit matin on reprend le volant pour se rendre compte que nous n'étions qu'à 1 km de la frontière Slovène que nous franchissons pour la 1ère fois.
Départ 6 Juillet 9 heures pour notre voyage en Croatie. Passage par la Suisse et après avoir fait une halte pour manger au col du Simplon, nous traversons l'Italie par l'autoroute jusqu'à Trieste, il est 20 heures, et nous passerons la nuit sur une petite aire au bord de l'eau. La traversée du pays fût rapide car ce n'étais pas le but du voyage. Nuit calme, et au petit matin on reprend le volant pour se rendre compte que nous n'étions qu'à 1 km de la frontière Slovène que nous franchissons pour la 1ère fois.
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Passage en Slovénie | Arrivée en Croatie |
Le trajet à travers la Slovénie fut court, tout au plus une trentaine de kilomètres, pour nous retrouver dans la ville de Rijeka, 1ère ville Croate qui grouille de monde. L'arrêt du camping car n'est pas aisé le long de cette ville bordée de nombreux chantiers maritimes très inesthétiques. Le décor ne nous emballe pas au premier abord, donc nous décidons de poursuivre notre route plus en avant.
La paysage qui se dessine devant nous est un vrai enchantement, nous commençons à apercevoir des groupes d'iles, à quelques centaines de mètres du rivage, et chaque sortie de virage est un nouveau décor. Des criques ou l'eau a une couleur que nous n'avions pas encore vu jusqu'à présent et qui nous parait d'une réelle pureté.
Nous aimerions bien nous arrêter pour admirer ce spectacle, mais la configuration de la route ne nous laisse pas trop de choix, nous recherchons en vain un endroit. A une trentaine de kilomètres de Rijeka, nous prenons la direction de la presqu'ile de Krk, et après avoir franchi le péage du pont, 5 Kuna (environ 0.70€), le spectacle commence vraiment.
Nous voici sur Krk. Le paysage est étrange, les terrains sont parsemés de cailloux, et les habitants s'en servent pour ériger des limites de propriétés agricoles "jamais vu autant de cailloux!"
Le tour de l'ile est fait dans la journée, et le soir nous faisons étape dans la très jolie baie de Baska qui est située à la pointe extrême de l'ile dans un très bel Autokamp, puis le soir promenade dans la ville de Baska.
Le tour de l'ile est fait dans la journée, et le soir nous faisons étape dans la très jolie baie de Baska qui est située à la pointe extrême de l'ile dans un très bel Autokamp, puis le soir promenade dans la ville de Baska.
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Paysage de cailloux |
Notre première impression est de constater que les dames sont très respectées dans ce pays, et c'est en toute quiétude qu'elles déambulent sans être importunées malgré leurs tenues très légères. Les Croates et autre population en transit dans ce pays, respectent la gente féminine sans aucune lourdeur comme on le voit souvent chez nous.
Le soir approche, et nous nous dirigeons vers un Autokamp, car petit à petit nous nous rendons compte qu'il sera pratiquement impossible de faire les haltes nocturnes autrement que de cette manière. Nous qui ne sommes pas du tout camping, il va falloir faire avec.
Le soir approche, et nous nous dirigeons vers un Autokamp, car petit à petit nous nous rendons compte qu'il sera pratiquement impossible de faire les haltes nocturnes autrement que de cette manière. Nous qui ne sommes pas du tout camping, il va falloir faire avec.
Au petit matin, le cap est mis sur la ville de Senj, qui sera notre repère de bifurcation pour les lacs de Plitvice, endroit décrit comme étant une oasis naturelle, qu'il nous tarde de visiter.
Nous continuons à longer la côte Croate à 50 Km/h ( Ben oui c'est comme ça ) par la "Magistrale" c'est le nom qu'ils ont trouvé pour leur route côtière. Arrivés à Senj, nous faisons halte pour le repas de midi dans un restaurant du centre ville. Le plat sera un assortiment de poissons et légumes cuisinés pour les touristes; vous voyez ce que je veux dire! prix 350 Kunas soit environ 48 € pour deux. Nous reprenons le périple direction les lacs de Plitvice, et nous commençons à rentrer plus dans les terres, arrivés a Otocac soit environ 60 Km, la vue des maisons effondrées et mitraillées nous apparait surréaliste. Eh oui le pays sort d'une guerre importante, et les dégâts sont bien présents. A savoir que sur la route côtière, ces blessures ne sont absolument pas visibles, l'impression est bizarre, d'autant plus que des banderoles avec l'inscription "MINES" fleurissent sur le bord des routes, ainsi que des plaques funéraires.
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Ne pas mettre les roues là dedans! |
Après avoir flâné en route, nous arriverons en début de soirée devant le parking de Plitvice. Nous avions lu sur des forums qu'il serait possible de dormir sur le parking après la fermeture du parc, donc nous ne nous sommes pas pressés. Eh bien je suis au regret de vous dire que cela n'est absolument pas autorisé, et les gardes nous le font bien savoir. Donc direction le premier Autokamp dans la région qui se trouve à 5 km de là . Le camp est immense, et la nuit nous aura couté 210 Kunas, soit 28€ électricité comprise. La nuit fut très calme.
Au petit matin, direction Le Parc national des lacs de Plitvice (en Croate Plitvicka jezera) est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1979. Une vitrine du pays autant qu'une des principales attractions touristiques croates avec des milliers de visiteurs par jour. Prix 110 Kunas par personne, environ 15€. Spectacle naturel qui attire beaucoup de monde. Seize lacs en escaliers se jetant les uns dans les autres en s'infiltrant dans les algues et tapis de mousses.
Huit heures, ouverture du parc, peu de touristes en vue. Les autobus de voyages organisés n'arriveront que plus tard. C'est le meilleur moment pour se perdre au paradis terrestre. Le spectacle se présentant sous nos yeux est hallucinant. Nous ne savons plus s'il faut photographier ou filmer, nous faisons les deux. La brume matinale semble issue de scènes de Jurassic park, Un éden moussu, dans un dédale de feuilles et d'eau.
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Remake de Jurassic park | Brumes matinales |
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Des tapis de mousses |
Le parc de Plitvice est divisé en deux parties: les lacs dits supérieurs, qui culminent à 630 mètres au-dessus du niveau de la mer, et les lacs inférieurs, dont le dernier donne naissance à la rivière Korana, 130 mètres en dessous. Le visiteur a le choix entre deux points de départ : l'entrée principale, au pied de la plus grande cascade et en bordure des parkings, et une autre, plus bas, dominant le lac le plus important du site, le Kozjak. Les noms des lacs sont aussi difficiles à mémoriser (Kozjak Proscansko, Galovac Gradinsko, Ciginovac Okrugljak, veliko Veliki Jovinovac, Veliko Jezero Mali Jovinovac, Malo Jezero Batinovac Veliki, Burget Vir Milino jezero, Milanovac Kaluderovac Gavanovac Novakovica-brod), une boussole serait la bienvenue pour éviter de se perdre dès les premiers pas dans la forêt, mais nous ne l'avons pas prise.
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Fontaine d'écume |
Tout au long du parc, dix-huit kilomètres de passerelles en bois permettent d'enjamber le chapelet de mares et de lacs et de rejoindre les sentiers de terre en passant au plus près des terrains de mousses, d'algues et de micro-organismes. Jusqu'au sommet, les eaux cristallines, peu profondes, sont d'un turquoise comme sur les photos des iles. Partout, des milliers de truites grosses comme des carpes, des nénuphars. Au fond, du corail d'eau douce, blanchâtre, des branches d'arbres couvertes du même dépôt minéral. L'eau s'engouffre dans la moindre faille. Chaque cascade est une nouvelle carte postale. Si le paradis sur terre existe, je crois que nous en avons trouvé un passage. A chaque fois que je repense à ce lieu, j'ai le sentiment que nous avons vu un lieu magique, unique à préserver impérativement.
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Seize lacs en cascade | Transparence totale. |
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Une eau limpide ! |
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Petite dénivellation | Qui est-ce ? |
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Un beau belvédère ! |
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Des torrents d'écume | Calme plat sur le grand lac |
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De l'eau partout | Pêche interdite! |
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Restaurant du parc | Une Couleur irréelle |
En fin de jouée, et après avoir bien marché, nous quittons ce lieu magique sans avoir vu le territoire des ours comme indiqué sur les programmes, car nous n'avions plus le temps de continuer cette découverte. Direction la sortie, et en route pour le camp, ou nous passerons une nuit très reposante. Demain nouvelle destination direction Zadar, mais avec la certitude de revenir un jour revoir cette perle naturelle.
Nous voila repartis à la découverte d'autres lieux, et cette fois nous nous dirigeons vers Zadar. Nous reprenons la même route qui passe par Senj sur la côte Adriatique.
Très éprouvée par la Seconde Guerre Mondiale, Zadar offre au visiteur un centre historique, et des souvenirs de deux millénaires d'histoire, un forum romain ainsi que de ravissantes églises romanes.
Très éprouvée par la Seconde Guerre Mondiale, Zadar offre au visiteur un centre historique, et des souvenirs de deux millénaires d'histoire, un forum romain ainsi que de ravissantes églises romanes.
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Entrée sur la place des 5 puits (Trg Pet Bunara) | La Place Petra Zoranica |
Les cinq puits alignés au centre de la place alimentaient une citee construite au XVIème siècle. |
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De nombreuses fouilles à ciel ouvert sont encore visibles au centre de la ville, toujours à la recherche de l'histoire enfouie |
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Eglise Notre Dame de la Santé (Gospa od Zdravlja) |
La journée est suffisante pour faire le tour de la ville, car à part le centre historique, le reste ressemble à n'importe quel autre lieu comme chez nous.
Nous reprenons la fameuse "Magistrale"qui longe toujours la mer adriatique, un coup d’œil en bas sur les belles criques, mais toujours pas de plages de sable fin, on commence à se demander si on en trouvera au moins une. La chaleur est intenable.
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Des bateaux qui semblent suspendus. | le feu a fait des ravages ici. |
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Les campings sont nombreux le long de la Magistrale |
La halte du soir se fera encore une fois dans un Autokamp qui surplombe un paysage de rêve avec accès direct à la mer, nous en profiterons pour faire trempette, et une pause de 2 jours car c'est le Week-end. Notre compagnon "Dino" un Cairn terrier, s'extasie devant tant de beauté. C'est sa position préférée.
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Vas-y Dino , admire ! |
Après ce repos bien mérité, nous nous approchons de Split, deuxième ville de Croatie, et l'entrée ressemble à nos grandes villes avec ses tours d'habitation moches et peu rassurantes.
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Deuxième ville Croate après la capitale Zagreb. Son histoire remonte au 4ème siècle après J.C., lorsque l'empereur romain "Dioclétien" construit, au bord de l'adriatique, un énorme palais de 40 000m2.
Les abords de Split sont industriels et de construction récente, témoins d'une urbanisation urgente au sortir de la guerre. Ici et là quelques édifices sans trop de valeur photographique, puis arrive le centre ville beaucoup plus riche en architecture antique.
Les abords de Split sont industriels et de construction récente, témoins d'une urbanisation urgente au sortir de la guerre. Ici et là quelques édifices sans trop de valeur photographique, puis arrive le centre ville beaucoup plus riche en architecture antique.
Tels des touristes que nous sommes, nous pensions trouver une place le plus près possible du centre historique de Split. Que nenni, car parquer nos 7 mètres d'habitation dans une ville ou même les deux roues ont du mal à en trouver, tient du miracle, voir du cauchemar. Après avoir tourné de longues minutes, malgré les demandes de possibilité d'arrêt a la police locale, on se voyait repartir pour une autre destination que celle-ci sans avoir rien vu. Puis d'un coup nous aperçûmes un parking privé. Bref comme une oasis au milieu du désert. Ouf sauvés, prix 2000 Kunas la journée.
La visite débute par la traversée du marché très bien fourni en produits du terroir qui nous rassurent sur la qualité de la marchandise. Rien à voir avec nos fruits et légumes produits là bas dans le grand sud sous serres (vous me suivez? muy bien !).
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Le palais de Dioclétien |
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Le palais de Dioclétien | Cathédrale de St Duje dédiée à un évêque martyrisé par Dioclétien. |
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Promenade le long du palais | Au bout de la promenade |
La visite de Split se terminera dans l'intérieur de la ville, ou nous n'avons rien trouvé d'insolite à photographier. La fin de journée approche, et la décision est prise de rouler en direction de Dubrovnik distant de 170 Km plus au sud.
En route pour Dubrovnik, ce qui nous semble étrange, c'est de faire une entrée obligatoire en Bosnie-Herzegovine à la ville de Neum pendant une dizaine de kilomètres.Cet accès à la mer est le seul que possède la Bosnie. Le décor ne change pas et toujours aussi beau
Nous décidons d'aller sur La presqu'ile de Peljesac qui est une langue de terre venant quasiment toucher l'ile de Korcula. C'est ici dans ce coin de l'adriatique, que se trouve l'un des plus grands centres d'ostréiculture de la côte Dalmate, dans la baie protégée des abords de "Mali Ston" d'ou dominent des fortifications de 5.5 Km, appelée "la muraille de Chine européenne". Cette presqu'ile produit aussi la plus grosse partie du vin Croate appelé "Vino"
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Carte Croatie |
La halte du soir se fera à l'Autokamp de "Prapratno" qui est à moins de 5 Km de Ston. Celui ci est très bien équipé et de plus se trouve en bordure de mer avec enfin du sable pour dérouler la serviette. Nous y passerons deux jours pour nous détendre de tous ces kilomètres.
Quand nous reprendrons la route ce sera pour aller à la pointe de l'ile de Peljesac et faire un excellent repas dans un restaurant a Orébic. Menu du jour, 3 excellentes dorades péchées dans l'heure précédente, et préparées sous nos yeux. Un régal !
Quand nous reprendrons la route ce sera pour aller à la pointe de l'ile de Peljesac et faire un excellent repas dans un restaurant a Orébic. Menu du jour, 3 excellentes dorades péchées dans l'heure précédente, et préparées sous nos yeux. Un régal !

le trajet reprend direction Dubrovnik, et quelques dizaines de minutes plus tard nous arrivons dans la ville que beaucoup surnomment " la perle de l'Adriatique". Dubrovnik, ville fortifiée située à l'extrême sud de la Croatie, joyaux du patrimoine architectural mondial.
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Oui la ville est belle, on se trouve face à un des endroits les plus chers de Croatie, ou les bus arrivent les uns après les autres, déversant des hordes de touristes en hâte de se faire photographier devant les remparts de la ville.
Tarif : 50 Kn pour les adultes. Comptez 2 bonnes heures de balade. L'entrée des remparts se situe juste à coté de la porte Pile. Clou de la visite de Dubrovnik, la promenade sur les remparts offre un superbe panorama sur les toits de la vieille ville et la mer. Élevée entre le 13eme et le 14eme siècle, la muraille est en excellent état et fait l'orgueil de Dubrovnik. La visite passe au-dessus du port, puis du côté des collines et revient à la porte "Pile". Après, c'est simple, il suffit de descendre la rue principale, "Placa".
La visite se déroule sous une chaleur caniculaire, la fontaine à l'entrée de la visite ne désemplit pas. Nous quittons ce lieu magnifique en fin d'après-midi direction le camping car garé quelques kilomètres plus loin au terminus de ferries.
L'envie se fait sentir de continuer ce voyage plus en avant, et nous prenons donc la route en direction du Monténégro distante d'environ 60 Km. Nous parcourons cette distance pour nous y rendre, mais devant la frontière, faisons demi-tour pour réserver cette découverte lors d'un autre voyage. Cette décision signifie que nous devons commencer à rebrousser chemin car les vacances se terminent sous peu.
Comme pour s'imprégner encore quelques heures de ce magnifique pays, nous décidons de longer la côte et profiter de ces vues de cartes postales pour nous rendre au nord du pays en Istrie à la découverte de Pula.
Nous partons pour la ville de Pula, plus grand port de guerre de la monarchie austro-hongroise, elle conserve encore aujourd'hui des chantiers navals très actifs. La période romaine est très visible un peu partout, et nombreux sont les vestiges trainant ci et la. Nous visiterons l'un des plus grands amphithéâtres que les Romains aient laissés, l'ancien Forum devenu place de la République, l'arc de Sergius et le temple d'Auguste.